柔道

Le judo, un art de vivre.

Image aléatoire

JITA YUWA KYOEI.
"Entraide et prospérité mutuelle."

Des Jeux Panhelléniques au Judo Olympique

Les jeux Olympiques antiques α

C'est déjà moins flou,

ZZZouououIIIUUU... ZZZouououOOUUUU... ZZZouououOOUUUU.....

Un petit bond de cent ans pour nous et un grand pas pour l'humanité !
Et toujours ce bruit, j'espère que l'on pourra repartir, mais t'inquiète pas j'ai mon couteau suisse et le livret technique de la machine et comme mon surnom est Mick Giver.... Tient ! comme tout à coup tu as pâli, alors qu'au dehors de la De Lorean les brumes s'évaporent,...

Nous sommes peut-être en 777 av. J-C...

Le soleil est à son zénith, Pélops le prétendant et Œnomaos, le roi de Pise en Élide, sont côte à côte, ils vont s’affronter dans une terrible course de char.

L’enjeu de cette épreuve pour Pélops sera son hyménée avec Hippodamie ou les Enfers. Les chevaux comme la foule de spectateurs sont excités et s'agitent alors que les deux hommes se toisent du regard, les yeux comme ancrés sur une boule de cristal, y cherchant les arrêts que le Destin a exprimés aux trois sœurs. Leurs regards fiévreux expriment aussi haine, cruauté et mépris pour l'un, volonté, courage et confiance pour l'autre, car ils pressentent que cette course doit celer leur Destinée. A Œnomaos des chevaux d’origine divine, mais à Pélops la ruse, la force de l'amour et l’art de la corruption. La foule s'agite scandant le nom de son favori, s'agite de plus belle dans un bruissement comparable au frottement des élytres de nuées de sauterelles géantes et des mots et bientôt des coups sont échangés. Soudain d'un commun accord, un silence de fin du monde ce fait entendre... Un silence assourdissant...

Le foulard de fines dentelles exécute un adage* d'une extrême légèreté, se précipite dans le ciel virevolte en scintillant de mille feux, pirouette dans une grâce toute vaporeuse et dans un ballet interminable fini comme suspendu sur un nuage de sable. Le départ est donné, la foule scande à qui le nom de son héros à qui des imprécations sur son adversaire, les chevaux s’élancent, leurs sabots plantés dans le sol à chaque enjambée qui devient vite galop puis frénésie. Les fouets claquent, les auriges d’une voix de stentor fustigent et encouragent tous à la fois leurs étalons, les sabots ne touchent plus le sol, Œnomaos va gagner, à lui la tête de Pélops, elle sera son quatorzième trophée, il repoussera encore une fois le danger de la prophétie – Tu mourras juste avant le mariage de ta fille.
La foule se fait plus fébrile, plus insistante.

Non ! il va gagner encore, les chevaux ne sont plus que sueur et écume, l'émotion de la foule est à son paroxysme, encore un jour de deuil pour Hippodamie... Mais la Tragédie est vigilante, elle ménage ses effets, elle n'a pas donnée son dernier acte, celui de la trahison ; une pièce métallique s'écrase sans bruit sur le sable brulant, la roue tangue, donne de la gîte, semble vouloir quitter son essieu et, comme si une autre main, invisible cette fois l’avait heurté d’une ultime chiquenaude, elle se désolidarise de son axe et de son conducteur, le laissant comme voler vers son destin… pique Hippique et colégramme, bour et bour et ratatam,...

* adage :
1) nom masculin (latin adagium) :
■ Énonciation brève et frappante d'une règle de conduite, empruntée au droit coutumier ou écrit (par exemple Nul n'est censé ignorer la loi).
2) nom masculin (italien adagio) :
■ Exercices lents, exécutés en fin de la leçon de danse et destinés à parfaire l'équilibre et la ligne des mouvements des danseurs.
■ Première partie du pas de deux.
Source des définitions : LAROUSSE.fr

Signé : M@rcelino
sept.2008

Hippodamie [II.1] ! Dis-moi, il n'est pas beau ce récit ? Du fait sur mesure, du nectar, de l'ambroisie. Je n'avais pas fait mieux depuis l'Iliade et l'Odyssée, mais vous n'auriez pu le savoir, car il est vrai qu'alors mon patronyme était Simpson et cette modestie qui m'est coutumière qui est ma marque, mon empreinte, mon blason fit que je signais mes œuvres de mon prénom, pas vrais Marge ? ....... pique Épique et colégramme, bour et bour et ratatam,...

C'est la victoire de Pélops [II.2] sur Œnomaos [II.3], qui seraient donc pour certain à l'origine des jeux Olympiques, car ce serait lui qui pour expier ce crime, les institua dès lors. Lisez donc le récit, de cette course de chars rapporté par notre ami Pseudo-Apollodore [II.4]. Voir le texte de la victoire de Pélops : ici.

Quelle chance, pendant que vous regardiez cette émouvante page de l'histoire, j'ai pu trouver un "mécano" (ouai et alors, j'fais c'que j'veut), un romain* (à cette époque ?) : Ben-Hur Marcel et il avait la même machine que nous dans sa grange, ne trouvez-vous pas cela bizarre ! ... Pardon, j'ai dit bizarre !...... Comme s'est bizarre...
De toute façon on va continuer à pied vu que l'on va en l'an 776 av. J-C et que c'est juste à côté.

* Ce n'est qu'en 753 avant Jésus Christ, selon la légende, que Romulus fonde la ville de Rome.

Allez oust passe devant que je te précède jusqu'à la prochaine page et n'oublie pas la gourde ! Non, pas celle-ci elle est vide, celle avec l'étiquette "Ouzo distillé (e)" [II.5]....

Et... c'est parce que l'eau a passé et a repassé sur le fer, que le fer a dissout.
Il a dissout le fer héhé. Et le fer à dix sous, c'est pas cher ? Hum ? !

Jjj'sait pas si ça s'voit ? Mais j'ai attaqué une cure : l’ouzo thérapie qu'ils appellent ça, c'est pour lutter contre l’ivressse des voyages inter-diimensionnellllls.

Signé : M@rcelino
sept. 2008

Fin de l'acte II

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